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L'arrivée à Bosa avec se smaisons de pêcheurs bordées de palmiers. Le Temo, avec à gauche les anciennes tannerie et à droite le smaisons de pêcheurs. Dôme. Vue de Bosa au XVIIIe siècle. La marina de Bosa, l'une des plus propres d'Italie. Ci-dessus et ci-dessous : Plage d'Is Arrunta.	Bosa Lorsque l’on arrive à Bosa depuis la route de Cabras, c’est un charmant alignement de maisons de pêcheurs aux couleurs vives le long du Temo, seul fleuve navigable de Sardaigne, qui s’impose à la vue. Avec ses rangées de palmiers, j’ai immédiatement pensé aux petits ports de pêche de Ligurie où ces mêmes maisons font face à la mer d’un côté et bordant la rue principale de l’autre. Ancien comptoir phénicien, Bosa prit le nom de Bosa vetus à l’époque romaine. Elle fut abandonnée au VIIIe siècle en raison des attaques sarrasines puis reprise par la famille Malaspina originaire de Ligurie en 1112. Bosa est devenue ensuite par la suite un de sports les plus actifs de Sardaigne, passant de seigneur en seigneur, d’un camp à l’autre jusqu’au XIXe siècle. A partir de 1836, à la fin de la féodalité, le développement des tanneries et l’arrivée des chemins de fer apportent une prospérité sans précédent à la ville, notamment grâce au commerce avec la France. A mon arrivée, en avril, Bosa est paisible dans la journée et déserte le soir. La rue principale, le corso Vittorio Emmanuelle, est bordée d’anciens palais dont les rez-de-chaussée sont occupés par des boutiques. Le Temo se jette à la mer à environ 2 km du centre ville à Bosa Marina. A en juger par le nombre de restaurants (fermés à cette saison), le lieu est très fréquenté en été. Avec son sable noir, la plage de Bosa Marina est considérée comme l’une des plus propres d’Italie. Je lui préfère de beaucoup celle d’Is Arruta à la sortie de Bosa, au sable en forme de grain de riz rond avec ses landes sauvages et ses flots transparents. C’est le seul endroit de Sardaigne où le sable à cette particularité, la plage est protégée et il est interdit d’en prélever. Il n’y a pas beaucoup d’hôtels à Bosa. Mon choix s’est porté sur l’hötel SA Pischeda. Une divine surprise, un établissement moderne digne d’un 4* en France. Son restaurant gastronomique avec ses plats réalisés à base de produits locaux, comme la fregula, cette semoule au grain épais, mérite le détour. Ci-dessus : Bosa la nuit. Ci-dessous: la plage d'Is Arrunta réputée pour son sable en forme de grain de riz.	Visiter les galeries photos sur la Sardaigne : Bosa, Corso Vittorio Emmanuelle. Renseignements pratiques Liens utiles : https://it.wikipedia.org/wiki/Bosa http://www.comune.bosa.or.it/ http://www.hotelsapischedda.com/ Tweeter Contact : italie.chroniques@gmail.com Retour vers la liste des chroniques Retour vers le haut de page

Bosa

Lorsque l’on arrive à Bosa depuis la route de Cabras, c’est un charmant alignement de maisons de pêcheurs aux couleurs vives le long du Temo, seul fleuve navigable de Sardaigne, qui s’impose à la vue. Avec ses rangées de palmiers, j’ai immédiatement pensé aux petits ports de pêche de Ligurie où ces mêmes maisons font face à la mer d’un côté et bordant la rue principale de l’autre.

Ancien comptoir phénicien, Bosa prit le nom de Bosa vetus à l’époque romaine. Elle fut abandonnée au VIIIe siècle en raison des attaques sarrasines puis reprise par la famille Malaspina originaire de Ligurie en 1112.

Bosa est devenue ensuite par la suite un de sports les plus actifs de Sardaigne, passant de seigneur en seigneur, d’un camp à l’autre jusqu’au XIXe siècle. A partir de 1836, à la fin de la féodalité, le développement des tanneries et l’arrivée des chemins de fer apportent une prospérité sans précédent à la ville, notamment grâce au commerce avec la France.

A mon arrivée, en avril, Bosa est paisible dans la journée et déserte le soir. La rue principale, le corso Vittorio Emmanuelle, est bordée d’anciens palais dont les rez-de-chaussée sont occupés par des boutiques.

Le Temo se jette à la mer à environ 2 km du centre ville à Bosa Marina. A en juger par le nombre de restaurants (fermés à cette saison), le lieu est très fréquenté en été. Avec son sable noir, la plage de Bosa Marina est considérée comme l’une des plus propres d’Italie. Je lui préfère de beaucoup celle d’Is Arruta à la sortie de Bosa, au sable en forme de grain de riz rond avec ses landes sauvages et ses flots transparents. C’est le seul endroit de Sardaigne où le sable à cette particularité, la plage est protégée et il est interdit d’en prélever.

Il n’y a pas beaucoup d’hôtels à Bosa. Mon choix s’est porté sur l’hötel SA Pischeda. Une divine surprise, un établissement moderne digne d’un 4* en France. Son restaurant gastronomique avec ses plats réalisés à base de produits locaux, comme la fregula, cette semoule au grain épais, mérite le détour.

Ci-dessus : Bosa la nuit.
Ci-dessous: la plage d'Is Arrunta réputée pour son sable en forme de grain de riz.